vendredi 5 juin 2009

VOUS AVEZ DIT ONG ?

Aujourd'hui, pour certains, les ONG sont le créneau par excellence qui ouvre la porte massive de la richesse.
On cherche une autorisation, quelques deux-trois membres et paf ! on se lance dans la recherche d'un financement qui ne tardera pas. Il y a des organismes qui n'attendent que ces opportunités là pour vider quelque peu leurs besaces. Le cas échéants, ils sont tristes, puisque ne pouvant pas faire ce pourquoi ils sont payés : distribuer des devises aux projets sociaux.
C'est en 1983 que je crée la première ONG camerounaise, sans les normes d'aujourd'hui biensûr. Ils sont des centaines de personnes à être à même de témoigner ces dires : le HELP CLUB s'est vite propagé dans la sphère nationale : Yaoundé, Douala, Bertoua, ... pour par la suite, connaître une baisse de régime notoire : il fallait se concentrer dans les études supérieures qui feraient de nous demain, des hommes.
Comment ai-je eu à l'époque l'autorisation ?
C'est le Chef de service Hygiène de l'Hôpital Central qui écrivit sur un papier que son Institution nous reconnaiissait comme unr Organisation charitable.
Eh Oui ! Qui l'eût cru ?

FORMAXI ?

Entre 1997 et 1998, là où se trouve aujourd'hui le super marché MAHIMA, se trouvait mon centre formation en informatique et en gestion. En réalité, je ne dois pas dire ''mon'' centre. Un box m'y avait été prêté par un grand frère de longue date à moi : MBAH TSOUNGUI Joseph Richard. Grand Homme d'Affaire du Cameroun.
Il s'appelait, le Centre, le FORMAXI. Pour les objectifs évoqués plus haut.
Parti au Carrefour Warda avec deux chaises et une table, ce que je devais y développer ne devait prendre que beaucoup de temps. Compte tenu de la modicité des moyens que j'avais.
J'y ai développé tout d'abord un Projet d'encadrement et de facilitation des parents pour cette rentrée scolaire là : RENTREE FACILE. Un concept qu'une très grande maison de distribution a grossièrement plagié par la suite.
C'était quoi, RENTREE FACILE ? Un pack composé de tout le minimum dont peut avoir besoin un élève chez nous : tenue, livres, sac, etc. à un prix défiant toute concurrence.
Ce Projet connu un succès mitigé , malgré tous nos efforts.
Il faut dire que j'étais accompagné dans ces actions par des personnes qui feront parler d'elles bien des années plus tard : Jocellin Télesphore NDZANA (Déjà évoqué dans un autre article), LETSINI BINELLI Edmond, le grandissime Inventeur spécialisé dans les questions d'énergie, et bien d'autres sans que mon idée soit de braquer les uns contre les autres.
Par la suite, j'ai lancé le FORMAXI '97 puis '98.
Des enseignants certifiés et expérimentés devaient encadrer les élèves un mois avant leurs examens officiels, pour révision le programme annuel et pourquoi pas, performer leurs connaiossances. Opération parrainée par Monsieur le Délégué Provincial du Centre pour l'Education Nationale. Résultats ? un succès flamboyant : A chaque fois, plus de 70% de succès !
Aujourd'hui, ce type d'action foisonne de part la République et au-delà, en Afrique Francophone : Sachez, Mesdames et Monsieur que cette idée nacquit dans le cerveau de votre humble serviteur : Serge Patrick MESSOA ETOGA.

jeudi 14 mai 2009

JE SERAI SI CONTENT ...

Je serai si content, lorsque tous les inventeurs africains comprendront qu'ils ne sont pas en prison en Afrique. Ils peuvent militer dans les Associations d'Inventeurs d'ailleurs et jouir de cette qualité, pleinement. Totalement. J'ai réfléchi et je me suis rendu compte enfin, idiot comme je suis, que si les Armand SABAL LECCO (Mon ami d'enfance eh oui ! au quartier Général à Yaoundé, il se souvient sûrement, les vélos, les motos ...), les Louis-Paul NGUINI en Italie, en France, aux U.S.A., les Angelique KIDJO, les Manu DIBANGO, les Richard BONA, les Bill ETOGA, les Jean-Claude ABESSOLO, les Freddy Martial ZANGA, et j'en oublie, se sont rendus compte que ce n'est pas ici qu'ils éclateront. C'est là-bas.
Là-bas, il y a les mêmes difficultés. Les mêmes intrigues. Les mêmes clans. Les mêmes intérêts. Les mêmes ... facilités. Oui, les mêmes facilités. Il faut le dire. Dans les sociétés du Nord, ce n'est pas l'argent qui manque. Les gens sentent les airs qui viennent, les orages qui arrivent. Ils vous donnent votre chance si vous leur donnez ce que vous avez de différent justement. Ils vous ouvrent leurs tirelires. Sans hésiter. Avec moults précautions, c'est vrai, mais, faites - leur confiance ! Avec le temps, pour sûr, vous ferez partie de leurs intimes. De leurs amis.
N'écoutez pas les oiseaux de mauvaise augure. l'esclavage, le colonialisme, c'est derrière nous. Aujourd'hui, le Président Nicolas Sarkozy parle d'un nouveau partenariat avec l'Afrique. Il faut le croire. Il a raison. Car pour ces accords là, il ne faut pas le tralala des grands ministères. Il faut une belle idée. De l'argent. Des compétences. Des structures. Il a sa manière de concevoir le rôle historique de l'Afrique dans le concert du savoir-faire mondial. C'est de son droit. Même si d'après le Savant Cheikh Anta Diop, le nom seul de la capitale Paris serait le nom du Pharaon égyptien ''Parish'', qui à l'époque, colonisa cette ville. Lorsque l'Afrique dominait le monde ...
Serge Patrick MESSOA ETOGA

vendredi 24 avril 2009

PEUT-ON VENDRE SA PROPRE CREATION ?

Non ! On ne peut pas vendre en termes commerciaux, un Projet qu'on a engendré, qu'on a nourri, qu'on a fait grandir, avec qui on a créé une liaison spéciale. Ce qu'il s'agit de faire, si on est obligé, c'est de le confier à ceux qui peuvent le matérialiser, en y gardant un oeil et en y posant des signes que l'utilisateur ne verra pas tout de suite, mais des signes indélibiles. Il faut savoir négocier sa cession, même s'il faut recruter une armada d'avocats, même s'il ne faut faire que des heures supplémentaires, même s'il faut décrocher la lune.
Si on réussit à faire partie du Projet qui démarre et si on réussit à mettre ses empreintes vitales sur les appareils ou le concept, alors, on n'a rien perdu : on agit au quotidien sur le devenir de ''sa'' création, il y a des détails qui ne prêtent pas à confusion sur la paternité de l'activité, non, on n'a effectivement rien perdu. Sauf l'orgueil. Sous les énormes phares de la postérité. En plus.
Serge Patrick MESSOA ETOGA

mercredi 15 avril 2009

QUE CHOISIR ENTRE LA PROTECTION DE CHEZ NOUS ET CELLE DE CHEZ EUX ?

Chez nous (En Afrique), pour protéger la moindre idée, il faut réunir pas moins de FCFA 500 000, tout frais compris.
Où le Chercheur freelance africain (Parce que soit il ne veut pas être cartésianisé, appartenir à un système, soit, c'est vrai, il ne réunit pas les conditions exigées par l'Etat) ira trouver des montants comme ceux-là, alors qu'il n'arrive pas à manger, alors qu'il n'arrive pas à se faire soigner et qu'il n'arrive pas à se vêtir ? Quant on sait que le résultat de ces travaux profiteront à tous, parfois au-delà des frontières de sa Nation ?
En Europe, avec l'avancée fulgurante de la Toile Mondiale (Internet), on peut se faire protéger à moins de FCFA 6 500, puisqu'il y a des brevets que l'on peut avoir à 9 Euros !
En plus, ces protections vous donnent droit à une floppée de Magistrats, d'Avocats, à une quarantaine d'Années de monopole avec possibilité de dériver à vos ayants droit après que vous vous soyez cassé la pipe.
Ici, il n'y a pas un problème de nationalisme ou de régionalisme. C'est une affaire de froids intérêts. J'allais oublier qu'avec l'accord de Vienne sur la propriété intellectuelle, ces structures bénéficient d'une surface d'actions la plus grande. Elles parlent de plus de 146 pays ! Chez nous, il n'y a que les cinquante Etats africains.
Que choisir ? Vous pouvez imaginer dans quel camp je me trouve, moi.

mardi 14 avril 2009

LE QUOTIDIEN D'UN INVENTEUR FREELANCE

Lorsqu'il n'est pas dans un coin de sa maison (celle de ses parents?), il est avec quelques rares personnes qui lui donnent une bière dans une buvette de son quartier. Trois ? Deux ? Oui deux ! qui n'oublient pas qu'à une Epoque bien lointaine (Il y a dix ans ? Neuf ans ?), le champagne coulait à flot, les voyages étaient légion, la vie, qu'est-ce qu'elle était beeeeeelle !
Et comment faisait-il pour être aussi à l'aise financière ? C'est la pression de la famille. Elle n'a pas investi pour que règne un fou dans ses rangs. Bon, et l'argent. Aussi beaux sont ses Projets, où prendra-t-il l'argent pour les matérialiser ? Certainement pas dans son atelier de sérigraphie qui ne produit qu'une fois l'année : le 1er mai, lors de la fête du travail.
Alors, s'il le faut, on lui achète un boulot dans une des plus grandes boîtes de la ville. Il a les dîplômes requis. L'alignement social s'en suit. Seulement, on n'emprisonne pas un esprit. C'est avec la même facilité qu'il démissionnera, pince sans rire.
On le maudira, on l'accablera, on l'insultera. Rien y fera. C'est un drôle d'esprit. Il résistera par grâce à un vieil ami resté fidèle, qui ne croit plus un sous à ces Projets, que dis-je, à ces nuages de Projets. Sa femme, en essayant de le remettre dans le rang contre certains coups de poing, acceptera de faire, à la fin de ses sacrifices improductifs, un boulot à deux sous pour que son terrible mari puisse manger tous les jours, s'habiller décemment, se soigner honorablement, etc. Ah, l'amour, quand tu les tiens.
Puis un jour, peut-être, la lumière brillera. Grâce à l'Internet, il décrochera un Contrat de partenariat avec un grand laboratoire et s'en ira vivre aux Iles Seychelles. PEUT-ETRE. Mais lui, il a fait le pari de l'impossible. Qu'il perde ou qu'il gagne, il donnera le fruit de sa Honte à la communauté internationale toute entière. Et ce n'est pas sa faute si elle n'en profite pas.
Serge Patrick MESSOA ETOGA

lundi 13 avril 2009

REGARDEZ A L'ESPACE DES COMMENTAIRES, LES AUTRES COMMENTAIRES. MERCI !

Je serai très honoré si vous preniez connaissance des autres commentaires que j'écris pour le meilleur devenir du Chercheur freelance african.

samedi 11 avril 2009

INVENTEURS AFRICAINS ?

Je me suis toujours demandé à quoi pouvait servir un Inventeur dans un pays comme le mien : un pays en voie de développement. Le Cameroun.

A mon humble avis, nous sommes dans cette vilaine posture parce que nous ne produisons rien. Nous sommes les plus grands consommateurs de la terre, sans doute. Nous consommons même ce que nous produisons. Des pommes de france à la viande, des automobiles aux avions. Le circuit de distribution majeur s'est mis en place avant même les indépendances. Un circuit qui ne profite pas forcément aux locaux. Qu'est-ce qui reste pour nous ? Des postes d'exécutants ou assimilés.

Le Chercheur, modeste morceau de puzzle dans cet échiquier observe. Pour exister, il domestiquera son inspiration pour la loger dans les stricts couloirs absolus du développement. Le déceloppement de monsieur tout le monde sera sa priorité. Parce que dans ce Continent, il y a des compatriotes qui ne mangent qu'une fois par jour. Qui ne se lavent pratiquement pas. Qui pensent que la mode est une affaire d'extras - terrestres, une question royale ...

Alors, il débouchera sur des raccourcis de pragmatisme et de réalisme, pour le bien de cette marrée de pauvreté qui ne sait pas que sa libération peut être proche, si elle intègre ces ''rêveurs'', ces fous à lier.