mercredi 15 avril 2009

QUE CHOISIR ENTRE LA PROTECTION DE CHEZ NOUS ET CELLE DE CHEZ EUX ?

Chez nous (En Afrique), pour protéger la moindre idée, il faut réunir pas moins de FCFA 500 000, tout frais compris.
Où le Chercheur freelance africain (Parce que soit il ne veut pas être cartésianisé, appartenir à un système, soit, c'est vrai, il ne réunit pas les conditions exigées par l'Etat) ira trouver des montants comme ceux-là, alors qu'il n'arrive pas à manger, alors qu'il n'arrive pas à se faire soigner et qu'il n'arrive pas à se vêtir ? Quant on sait que le résultat de ces travaux profiteront à tous, parfois au-delà des frontières de sa Nation ?
En Europe, avec l'avancée fulgurante de la Toile Mondiale (Internet), on peut se faire protéger à moins de FCFA 6 500, puisqu'il y a des brevets que l'on peut avoir à 9 Euros !
En plus, ces protections vous donnent droit à une floppée de Magistrats, d'Avocats, à une quarantaine d'Années de monopole avec possibilité de dériver à vos ayants droit après que vous vous soyez cassé la pipe.
Ici, il n'y a pas un problème de nationalisme ou de régionalisme. C'est une affaire de froids intérêts. J'allais oublier qu'avec l'accord de Vienne sur la propriété intellectuelle, ces structures bénéficient d'une surface d'actions la plus grande. Elles parlent de plus de 146 pays ! Chez nous, il n'y a que les cinquante Etats africains.
Que choisir ? Vous pouvez imaginer dans quel camp je me trouve, moi.

mardi 14 avril 2009

LE QUOTIDIEN D'UN INVENTEUR FREELANCE

Lorsqu'il n'est pas dans un coin de sa maison (celle de ses parents?), il est avec quelques rares personnes qui lui donnent une bière dans une buvette de son quartier. Trois ? Deux ? Oui deux ! qui n'oublient pas qu'à une Epoque bien lointaine (Il y a dix ans ? Neuf ans ?), le champagne coulait à flot, les voyages étaient légion, la vie, qu'est-ce qu'elle était beeeeeelle !
Et comment faisait-il pour être aussi à l'aise financière ? C'est la pression de la famille. Elle n'a pas investi pour que règne un fou dans ses rangs. Bon, et l'argent. Aussi beaux sont ses Projets, où prendra-t-il l'argent pour les matérialiser ? Certainement pas dans son atelier de sérigraphie qui ne produit qu'une fois l'année : le 1er mai, lors de la fête du travail.
Alors, s'il le faut, on lui achète un boulot dans une des plus grandes boîtes de la ville. Il a les dîplômes requis. L'alignement social s'en suit. Seulement, on n'emprisonne pas un esprit. C'est avec la même facilité qu'il démissionnera, pince sans rire.
On le maudira, on l'accablera, on l'insultera. Rien y fera. C'est un drôle d'esprit. Il résistera par grâce à un vieil ami resté fidèle, qui ne croit plus un sous à ces Projets, que dis-je, à ces nuages de Projets. Sa femme, en essayant de le remettre dans le rang contre certains coups de poing, acceptera de faire, à la fin de ses sacrifices improductifs, un boulot à deux sous pour que son terrible mari puisse manger tous les jours, s'habiller décemment, se soigner honorablement, etc. Ah, l'amour, quand tu les tiens.
Puis un jour, peut-être, la lumière brillera. Grâce à l'Internet, il décrochera un Contrat de partenariat avec un grand laboratoire et s'en ira vivre aux Iles Seychelles. PEUT-ETRE. Mais lui, il a fait le pari de l'impossible. Qu'il perde ou qu'il gagne, il donnera le fruit de sa Honte à la communauté internationale toute entière. Et ce n'est pas sa faute si elle n'en profite pas.
Serge Patrick MESSOA ETOGA

lundi 13 avril 2009

REGARDEZ A L'ESPACE DES COMMENTAIRES, LES AUTRES COMMENTAIRES. MERCI !

Je serai très honoré si vous preniez connaissance des autres commentaires que j'écris pour le meilleur devenir du Chercheur freelance african.