Chez nous (En Afrique), pour protéger la moindre idée, il faut réunir pas moins de FCFA 500 000, tout frais compris.
Où le Chercheur freelance africain (Parce que soit il ne veut pas être cartésianisé, appartenir à un système, soit, c'est vrai, il ne réunit pas les conditions exigées par l'Etat) ira trouver des montants comme ceux-là, alors qu'il n'arrive pas à manger, alors qu'il n'arrive pas à se faire soigner et qu'il n'arrive pas à se vêtir ? Quant on sait que le résultat de ces travaux profiteront à tous, parfois au-delà des frontières de sa Nation ?
En Europe, avec l'avancée fulgurante de la Toile Mondiale (Internet), on peut se faire protéger à moins de FCFA 6 500, puisqu'il y a des brevets que l'on peut avoir à 9 Euros !
En plus, ces protections vous donnent droit à une floppée de Magistrats, d'Avocats, à une quarantaine d'Années de monopole avec possibilité de dériver à vos ayants droit après que vous vous soyez cassé la pipe.
Ici, il n'y a pas un problème de nationalisme ou de régionalisme. C'est une affaire de froids intérêts. J'allais oublier qu'avec l'accord de Vienne sur la propriété intellectuelle, ces structures bénéficient d'une surface d'actions la plus grande. Elles parlent de plus de 146 pays ! Chez nous, il n'y a que les cinquante Etats africains.
Que choisir ? Vous pouvez imaginer dans quel camp je me trouve, moi.